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Elevage

 

Si l'élevage n'est en rien naturel on peut néanmoins y utiliser des techniques naturelles pour éviter l'usage d'antibiotiques (Extrait de pépins de pamplemousse, Argent colloïdal, beaume et décoction de plantes achetées ou préparées, nigari ou chlorure de magnésium), nourrir aux céréales, éviter les ogm et élever en plein air pour la plupart des espèces.

Laisser faire la nature ne convient pas pour obtenir des résultats satisfaisants (prédateurs, maladies, météo, etc.) et bien souvent l'utlisation d'une couveuse est nécessaire ; mais rien n'empêche de laisser une couvaison par espèce et par année se faire naturellement une fois que l'éleveur estime sa production raisonnable.

Les principales règles à respecter en incubation artificielle sont la durée, variable en fonction de l'espèce de 17 à 35 jours, une température stable bien répartie (autour de 37°5 en couveuse ventillée), le retournement des oeufs 2 fois par jour minimum jusqu'à l'avant dernier jour ainsi que le contrôle et la modulation de l'humidité relative dans la couveuse (taux R.H compris aux alentours de 45%  puis 65% pour les 2 derniers jours). Il convient ensuite de laisser le poussin sécher en couveuse afin qu'il finisse de digérer le jaune ingéré pendant 24h avant de le mettre en nurserie avec une chaleur adaptée (35° à réduire progressivement), de l'eau propre et renouvelée ainsi que de la nourriture. Les oeufs mis en couveuse auront été conservés dans un endroit frais et humide une dizaine de jours  et auront été retournés 2 fois par jour pendant cette période.

En seulement 2 mois de l'oeuf pondu à une nouvelle caille prête à pondre ou à cuisiner, la caille est une excellente introduction à l'élevage !

Le pigeon se reproduit, pond, couve et éleve seul ses petits sans autre intervention que lui offrir le gîte et le couvert. Son seul défaut est de ne pondre que 2 oeufs par nichée...

Jusqu'à 35 jours d'incubation, le canard de barbarie détient le record de la basse cour. Une incubation artificielle nécessitant le refroidissement journalier des oeufs voir leur humidification, un élevage exigeant par la suite avec des canetons qui mettent de l'eau partout et un plumage un peu long et délicat, les canetons colvert, barbarie, mulard n'en sont pas moins attachants et fournissent au terme de leur élevage rillettes, terrines, jambons, magrets, confits et gésiers qui font mériter et oublier les efforts !

Representants typiques de l'élevage familial, poussins, poules et coqs  ne sont pas de toutes facilité mais c'est un élevage de moyenne difficulté à la portée de tous. De plus s'ils permettent de produire 3 types de viandes (poulet, poule et coq), rien que les oeufs et le poulet roti du dimanche midi  rendent l'autarcie alimentaire joyeuse !

Le dindon serait sans doute le meneur de la basse cour,  tant son aspect, ses couleurs et son cri ne laissent pas indifférent. D'un élevage déja un peu plus ardu de par la taille de l'animal, sa fragilité à l'humidité et la mortalité possible au moment de la "crise du rouge", il n'est pas trop à conseiller pour débuter ou pour un petit élevage sans espaces séparés. Néanmoins de 6 à 18kg cela fait réfléchir...

Tout comme les canes et dindes, la période de ponte de l'oie n'arrive généralement qu'une fois dans l'année et à ce titre ces espèces feraient partie des volailles à ajouter qu'après les cailles, pigeons, poulets et lapins lorsque l'on recherche à se nourrir de son élevage. Néanmoins la confection  de productions annuelles comme le foie gras naturel sans gavage et la réalisation d'une couette en duvet peuvent parfois aider à accepter une surcharge de travail...

Sa reproduction ne prend pas plus longtemps qu'apporter la femelle au mâle, 30 jours de gestation et 7 semaines de sevrage réalisée par la mère et un total raisonnable de 120 à 160 jours pour obtenir des lapins prêts à consommer de 1,6 à 3kg. Les seuls problèmes viennent souvent de la gestion du nombre et surtout du moment du sacrifice...

© 2014 L'Oeuf et la Graine

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